L'Atalante
de Jean Vigo
Auteur: Jean-Max  Méjean

Jean-Max Méjean, écrivain et critique de cinéma, est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages sur les cinéastes Federico Fellini, Woody Allen, Pedro Almodovar, Emir Kusturica, Sergueï Paradjanov et Jean Vigo notamment. Il a également dirigé, entre autres, Philosophie et Cinéma (CinémAction, 2000) et Comment parler cinéma ? (L'Harmattan, coll. Champs Visuels, 2005). Il collabore à la revue Jeune Cinéma et au site www.iletaitunefoislecinema.com.

Biographie
Catégorie: Cinéma
Année de parution: 2017
ISBN: 978-2-36677-136-7
Format: 13,5 x 19
Pages: 118
Prix: 14,00 €

La vie et l'oeuvre de Jean Vigo sont marquées par une fulgurance tragique. Celui qu'Henri Langlois a comparé à Rimbaud est né en 1905 et a été marqué à vie par son enfance placée sous le signe de la tragédie. Il n'a que 12 ans lorsque son père, l'anarchiste Almedeyra, meurt dans des circonstances dramatiques à la prison de Fresnes, où l'a mené une sombre histoire de trahison. Pendant longtemps, Jean Vigo sera considéré comme le « fils du traître ». Atteint depuis toujours de tuberculose, il ira pendant toute sa jeunesse de pensions en sanatoriums, et c'est au cours de l'un de ces séjours médicaux dans les Pyrénées qu'il rencontrera Lydu avec laquelle il aura un enfant, Luce. On pourrait presque dire que c'est l'art, d'abord la photo, puis le cinéma, qui vont le sauver. C'est au cinéma qu'il vouera sa vie entière, une vie courte (puisqu'il s'éteindra à l'âge de 29 ans), mais intense. En seulement cinq ans, et quelque quatre films dont un seul long-métrage, il laissera une ½uvre magnifique et magique qui marquera à jamais le cinéma et la poésie notamment le surréalisme ainsi qu'en témoigne L'Atalante, hommage à la vie des mariniers mais aussi aux amours débutantes. Un chef-d'ouvre.

La vie et l’œuvre de Jean Vigo sont marquées par une fulgurance tragique. Le réalisateur qu’Henri Langlois a comparé à Rimbaud a eu une enfance placée sous le signe de la tragédie familiale (il n’a que 12 ans lorsque son père, l’anarchiste Almedeyra, meurt dans des circonstances dramatiques à la prison de Fresnes), et une jeunesse marquée par la maladie et les hospitalisations en sanatoriums. C’est l’art qui le sauva, d’abord la photo, puis le cinéma. Et c’est au cinéma qu’il vouera sa vie entière, une vie courte (puisqu’il s’éteindra à l’âge de 29 ans), mais intense. En seulement cinq ans et quelque quatre films, dont un seul long-métrage, il marquera et influencera à jamais l’histoire du cinéma. L’Atalante est le film de sa vie, le film de sa mort, un hommage libre et anticonformiste à la vie des mariniers et aux amours débutantes. Un chef-d’œuvre reconnu, mais longtemps après la mort de son auteur.

Jean-Max Méjean, écrivain et critique de cinéma, est auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur de grands cinéastes, tels que Federico Fellini, Woody Allen, Pedro Almodovar, Emir Kusturica, Sergue Paradjanov. Il a également dirigé des ouvrages collectifs sur le cinéma tels que « Philosophie et Cinéma » (CinémAction, n°94), Comment parler de cinéma (L’Harmattan, coll. Champs Visuels), etc. Il écrit dans Jeune Cinéma, collabore au site www.iletaitunefoislecinema.com et tient depuis six ans un blog « CinéLivres » consacré aux livres de cinéma pour le site littéraire de L’Obs, http://bibliobs.nouvelobs.com/blog/cinelivres .

 

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