L'Invasion des profanateurs de sépultures
de Don Siegel
Auteur: Alberto Morsiani

Alberto Morsiani est le directeur de l'association Circuito Cinema de Modène et collabore avec des magazines et des journaux. Il s'occupe surtout de cinéma américain du point de vue de l'étude des mythes fondateurs et des archétypes culturels, des genres classigues et des auteurs de première importance. Il a écrit des livres, entre autres, sur John Ford, Quentin Tarantino, Anthony Mann, Oliver Stone, Gus Van Sant, Joseph Mankiewicz, Kathryn Bigelow, Jacques Tourneur, le western et le paysage dans le cinéma hollywoodien.

Biographie
Catégorie: Cinéma
Année de parution: 2020
ISBN: 978-2-36677-233-3
Format: 13,5 x 19
Pages: 126
Prix: 18,00 €

Jusqu'il y a peu, Santa Mira était la classique small town tranquille, "normale". À présent, on y trouve des malades qui guérissent subitement, des enfants qui disent que leur mère n'est pas leur mère, des femmes que leur oncle n'est pas leur oncle. Quelque chose d'étrange est en train de se passer. Le docteur Bennell veut comprendre l'origine réelle de ces "troubles".
C'est le début de l'un des plus grands cauchemars de l'histoire du cinéma, un chef- d'œuvre des années 50 sur la paranoïa collective.

Don Siegel signe ce classique de la science-fiction d'horreur et d'extraterrestres, qui a connu trois remakes, influencé des réalisateurs et terrorisé les spectateurs. La fascination durable pour ce film réside dans le plaisir défendu qui naît de la peur profonde d'être remplacé par une copie de soi-même, insensible et privée d'émotions.

La terreur de l'inconnu s'ajoute aux interprétations idéologiques, qui tour à tour ont fait du film une attaque contre le conformisme bourgeois ou une dénonciation de l'égalitarisme communiste.

Au fond, pourtant, demeure l'éternelle peur de perdre nos particularités personnelles, ce qui nous rend unique et singulier, dans un monde globalisé et asservi à la technologie.

La la land
de Damien Chazelle
Auteur: Simone Tarditi
Catégorie: Cinéma
Année de parution: 2020
ISBN: 978-2-36677-208-1
Format: 13,5 x 19
Pages: 144
Prix: 19,50 €

Avant même le succès international (7 prix aux Golden Globes, 6 Oscars et plus de 400 millions de dollars de recette), La La Land a tout de suite été accueilli comme un grand hommage au cinéma classique hollywoodien. Hommage rendu non pas par un réalisateur âgé sur le déclin mais bel et bien par un cinéaste d'à peine trente deux ans qui a insufflé à ce film un souffle coloré de modernité.

Ce livre analyse le film sans renoncer pour autant à porter un regard sur les deux long-métrages précédents de Damien Chazelle et sur celui plus récent, First Man : Le Premier homme sur la Lune. Cette vision d'ensemble permet au lecteur de rentrer dans l'univers de ce réalisateur et de comprendre cette cinéphilie sans limite qui le caractérise.

L'étoile de mer
Poème de Robert Desnos tel que l'a vu Man Ray
Auteur: Carole Aurouet

Carole Aurouet est maître de conférences HDR à l'université Paris-Est Marne-la- Vallée. Ses recherches portent sur les relations entre poésie et cinéma (Guillaume Apollinaire, Pierre Albert-Birot, Antonin Artaud, Robert Desnos, Benjamin Péret, Jacques Prévert). Aux Nouvelles éditions Place, elle a créé la collection "Le cinéma des poètes".

Biographie
Catégorie: Cinéma
Année de parution: 2018
ISBN: 978-2-36677-178-7
Format: 13 x 19
Pages: 120
Prix: 18,00 €

L'ÉTOILE DE MER est un film intrigant et unique, qui conte une histoire d'amour "simple et terrible comme l'adieu". Projeté pour la première fois en public le 28 septembre 1928, dans la célèbre salle parisienne du Studio des Ursulines que fréquentent assidûment les surréalistes, le court métrage est un ovni artistique. Quatre vingt-dix ans plus tard, cet ouvrage propose des éclairages sur ce film d'avant- garde qui déconcerte toujours autant, avec ses images inventées par Man Ray à partir des vers du poème de Robert Desnos. A l'écran se dévoile la belle Kiki, "belle, belle comme une fleur en verre","belle comme une fleur de chair", "belle comme une fleur de feu" nous murmurent les cartons du cinéma muet. Et soudain apparaît de manière fantomatique la seule image mouvante que nous ayons de Robert Desnos, mort le 8 juin 1945 au camp de Theresienstadt, après avoir résisté en défendant haut et fort la liberté de tous.

L'Atalante
de Jean Vigo
Auteur: Jean-Max  Méjean

Jean-Max Méjean, écrivain et critique de cinéma, est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages sur les cinéastes Federico Fellini, Woody Allen, Pedro Almodovar, Emir Kusturica, Sergueï Paradjanov et Jean Vigo notamment. Il a également dirigé, entre autres, Philosophie et Cinéma (CinémAction, 2000) et Comment parler cinéma ? (L'Harmattan, coll. Champs Visuels, 2005). Il collabore à la revue Jeune Cinéma et au site www.iletaitunefoislecinema.com.

Biographie
Catégorie: Cinéma
Année de parution: 2017
ISBN: 978-2-36677-136-7
Format: 13,5 x 19
Pages: 118
Prix: 14,00 €

La vie et l'oeuvre de Jean Vigo sont marquées par une fulgurance tragique. Celui qu'Henri Langlois a comparé à Rimbaud est né en 1905 et a été marqué à vie par son enfance placée sous le signe de la tragédie. Il n'a que 12 ans lorsque son père, l'anarchiste Almedeyra, meurt dans des circonstances dramatiques à la prison de Fresnes, où l'a mené une sombre histoire de trahison. Pendant longtemps, Jean Vigo sera considéré comme le « fils du traître ». Atteint depuis toujours de tuberculose, il ira pendant toute sa jeunesse de pensions en sanatoriums, et c'est au cours de l'un de ces séjours médicaux dans les Pyrénées qu'il rencontrera Lydu avec laquelle il aura un enfant, Luce. On pourrait presque dire que c'est l'art, d'abord la photo, puis le cinéma, qui vont le sauver. C'est au cinéma qu'il vouera sa vie entière, une vie courte (puisqu'il s'éteindra à l'âge de 29 ans), mais intense. En seulement cinq ans, et quelque quatre films dont un seul long-métrage, il laissera une ½uvre magnifique et magique qui marquera à jamais le cinéma et la poésie notamment le surréalisme ainsi qu'en témoigne L'Atalante, hommage à la vie des mariniers mais aussi aux amours débutantes. Un chef-d'ouvre.

Madame de...
de Max Ophuls
Auteur: Dominique  Delouche

Dominique Delouche a été l'assistant de Federico Fellini de 1954 à 1960 (Il bidone, Les Nuits de Cabiria, La dolce vita). Cinéaste, il a réalisé 24 Heures de la vie d'une femme (1968), L'Homme de désir (1971), Divine (1975) et plusieurs films-essais sur la Danse. Scénographe et metteur en scène, il travaille à l'Opéra de Paris, de Stockholm et à la Comédie-Française. Il a signé plusieurs livres sur le cinéma consacrés à Max Ophuls, Luchino Visconti, Giulietta Masina et Federico Fellini.

Biographie
Catégorie: Cinéma
Année de parution: 2017
ISBN: 978-2-36677-135-0
Format: 13 x 19
Pages: 126
Prix: 18,00 €

"Le film le plus parfait jamais réalisé". C'est ainsi que le critique et théoricien américain Andrew Sarris décrivait Madame de... , un mélodrame extraordinaire tourné à la façon d'une comédie. Max Ophuls, le maitre franco-allemand estimé et copié par François Truffaut, Stanley Kubrick, Paul Thomas Anderson et Wes Anderson, y atteint - comme dans La Ronde - l'apogée de son art raffiné, allégorique, subtilement désespéré : une insoutenable légèreté de l'être et de la façon de filmer. À travers les vicissitudes d'une paire de boucles d'oreilles à Paris à la Belle époque, il raconte celles d'une femme (Danielle Darrieux) qui a vécu par plaisir et qui est morte par amour ; mais aussi celles d'une société qui danse, comme le personnage principal du premier épisode du Plaisir, autre chef-d'oeuvre du réalisateur, au bord du précipice.

Tout le film, entre bijoux, valses et galanteries, est résumé - comme l'art même de son auteur - dans la phrase que le général Charles Boyer dit à sa femme au sujet de leur bonheur conjugal :

"Ce n'est que superficiellement qu'il est superficiel".

2001 : l'odyssée de l'espace
de Stanley Kubrick
Auteur: Roberto Lasagna

Roberto Lasagna est l'auteur de nombreux livres sur des réalisateurs et des acteurs, certains ont été également traduits dans d'autres langues. Il collabore avec les principales revues italiennes de cinéma. Pour cette collection, il a publié en 2018 un volume sur 2001 : L'Odyssée de l'espace.

Biographie
Catégorie: Cinéma
Année de parution: 2018
ISBN: 978-2-36677-148-0
Format: 13.6 x 19
Pages: 142
Prix: 19,50 €

On a souvent dit, à juste titre, que l'histoire du cinéma de science-fiction se divise en deux parties : l'avant et l'après 2001 : L'Odyssée de l'espace. Aujourd'hui, l'année 2001 est un futur désormais passé depuis longtemps et l'histoire ne s'en souviendra pas pour une entreprise spatiale, mais pour une attaque aérienne dans le ciel de New York. Même 1968, année de "révolution" sur la planète Terre, a à présent cinquante ans et presque aucune de ses utopies ne s'est réalisée. Mais l'Homme attend encore et attendra toujours, un pas de valse au milieu des étoiles, un message des espaces infinis, un univers meilleur, un foetus cosmique dans lequel renaître ; et 2001 : L'Odyssée de l'espace reste le chef-d'oeuvre de Kubrick et le meilleur film de science-fiction jamais réalisé, infiniment plus riche, infiniment plus mystérieux et infiniment plus moderne que les films de science-fiction modernes.

La porte du paradis
de Michael Cimino
Auteur: Giampiero Frasca

Giampiero Frasca écrit sur le cinéma, donne des cours, dirige des expositions. Pour cette maison d'édition il a déjà publié, dans la collection "Les meilleurs films de notre vie", une monographie consacrée à La Porte du paradis. Il est aussi l'auteur, entre autres de Road Movie (2001). Cera una volta il western (2007), Il cinema va a scuola (2011), Storia e storie del cinema americano (2013) et La suspense (2015).

Biographie
Catégorie: Cinéma
Année de parution: 2017
ISBN: 9782366771329
Format: 13.5 x 19
Pages: 140
Prix: 18,00 €

Tristement célèbre pour l'immense flop qui a détruit la carrière de Michael Cimino et clos une ère d'Hollywood, La Porte du paradis a été, dès sa sortie, l'un des films les plus controversés de l'histoire du cinéma. Alors qu'il aurait dû être le film de la consécration du réalisateur, après le grand succès de Voyage au bout de l'enfer, il a été le début d'une fin ruineuse. Âprement critiqué avant même qu'il ne soit terminé, avec parfois une pointe de sadisme, il a été remonté dans une version réduite dans la tentative désespérée de contenir l'énorme effort de production. Il s'est gagné le titre de film maudit, bien qu'il ne s'agisse en réalité que d'un film profondément incompris, conditionné par le rêve de perfection de Cimino et par la nature de super production du film, atteinte avec quarante ans de retard.
La Porte du paradis est la triste histoire d'une obsession qui a frôlé les sommets esthétiques du sublime, avant de se briser désastreusement à cause de l'aspiration frustrante d'atteindre l'absolu.

L'Aurore
de Friederich Wilhem Murnau
Auteur: Piero Spila

Piero Spila est vice-président du Syndicat National des Critiques Cinématographiques Italiens (SNCCI) et directeur de "Cinecritica". Il a écrit et dirigé des volumes et des monographies sur le cinéma. Chez Gremese éditions il a publié un livre sur Pier Paolo Pasolini et sur L'Aurore de Murnau. Pendant sa longue amitié avec Bernardo Bertolucci, il a écrit de nombreux essais sur ses films et a, entre autres, supervisé un recueil de ses écrits.

Biographie
Catégorie: Cinéma
Année de parution: 2017
ISBN: 9782366771305
Format: 13.5 x 19
Pages: 122
Prix: 18 €

Séduit par une mystérieuse femme de la ville, un jeune paysan se laisse convaincre de tuer sa femme en simulant un naufrage lors d'une sortie en bateau. Mais au moment de passer à l'acte, il se repent et tente de se faire pardonner. Un voyage en tram, la métropole, une nouvelle lune de miel, la reconquête de la confiance et de l'amour. De nouveau ensemble, sur le chemin du retour, leur bateau est renversé par une tempête furibonde et la femme disparaît dans les flots. Le destin réalise ce que l'homme est coupable d'avoir désiré. Désespoir, remords, solitude, puis un miracle. L'aurore annonce la naissance d'un jour nouveau. Hypnotique et envoûtant, réaliste dans les passions qu'il raconte et cosmique dans les jeux d'ombres et de lumières avec lesquels il les sublime, L'Aurore est un film entré dans l'histoire, dans la légende du cinéma et dans l'imaginaire de générations entières de spectateurs.

Dans le livre, scène après scène, le récit et l'analyse critique de L'Aurore, la proposition d'un regard neuf sur le « plus beau film de l'histoire du cinéma » (Truffaut), l'oeuvre la plus aboutie de Murnau, le réalisateur « qui a porté le cinéma muet à un niveau de perfection absolue » (Chaplin) et « a jeté les bases de son art » (Lang).

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