Giampiero Frasca écrit sur le cinéma, donne des cours, dirige des expositions. Pour cette maison d'édition il a déjà publié, dans la collection "Les meilleurs films de notre vie", une monographie consacrée à La Porte du paradis. Il est aussi l'auteur, entre autres de Road Movie (2001). Cera una volta il western (2007), Il cinema va a scuola (2011), Storia e storie del cinema americano (2013) et La suspense (2015).
Tristement célèbre pour l'immense flop qui a détruit la carrière de Michael Cimino et clos une ère d'Hollywood, La Porte du paradis a été, dès sa sortie, l'un des films les plus controversés de l'histoire du cinéma. Alors qu'il aurait dû être le film de la consécration du réalisateur, après le grand succès de Voyage au bout de l'enfer, il a été le début d'une fin ruineuse. Âprement critiqué avant même qu'il ne soit terminé, avec parfois une pointe de sadisme, il a été remonté dans une version réduite dans la tentative désespérée de contenir l'énorme effort de production. Il s'est gagné le titre de film maudit, bien qu'il ne s'agisse en réalité que d'un film profondément incompris, conditionné par le rêve de perfection de Cimino et par la nature de super production du film, atteinte avec quarante ans de retard.
La Porte du paradis est la triste histoire d'une obsession qui a frôlé les sommets esthétiques du sublime, avant de se briser désastreusement à cause de l'aspiration frustrante d'atteindre l'absolu.
Tristement célèbre pour l’immense flop qui a détruit la carrière de Michael Cimino et clos une ère d’Hollywood, La Porte du paradis a été, dès sa sortie, l’un des films les plus controversés de l’histoire du cinéma. Alors qu’il aurait dû être le film de la consécration du réalisateur, après le grand succès de Voyage au bout de l’enfer, il a été le début d’une fin ruineuse. Âprement critiqué avant même qu’il ne soit terminé, avec parfois une pointe de sadisme, il a été remonté dans une version réduite dans la tentative désespérée de contenir l’énorme effort de production. Il s’est gagné le titre de film maudit, bien qu’il ne s’agisse en réalité que d’un film profondément incompris, conditionné par le rêve de perfection de Cimino et par la nature de super production du film, atteinte avec quarante ans de retard.
La Porte du paradis est la triste histoire d’une obsession qui a frôlé les sommets esthétiques du sublime, avant de se briser désastreusement à cause de l’aspiration frustrante d’atteindre l’absolu.
Giampiero Frasca écrit sur le cinéma. Il a publié, entre autres, Road Movie (2001), C’era una volta il western (2007), Il cinema va a scuola (2011), Storia e storie del cinema americano (2013) etLa suspense (2015).